Les villages et les villes relient la population rurale du Haut-Canada avec le monde extérieur dans la première moitié des années 1800. Ce sont des centres économiques, sociaux et politiques.
Les colons du Haut-Canada appartiennent à des réseaux coloniaux, continentaux et internationaux. Ils cultivent la terre pour en exporter les fruits, consomment des denrées qu’ils importent, empruntent de l’argent et correspondent avec leurs parents et amis au loin.
Reliés par un réseau de routes et de canaux en constante expansion, leurs villes et villages offrent les marchés, boutiques, banques et bureaux de poste qui facilitent ces transactions, en plus de disposer de tavernes, de loges de sociétés fraternelles et d’autres endroits à vocation sociale.
À travers toute l’Amérique du Nord britannique, la population se rencontre dans des tavernes. Des enseignes et des statues sculptées, comme celle-ci de l’empereur Napoléon Bonaparte, accueillent les consommateurs assoiffés. L’ameublement des tavernes varie considérablement et des clients de toutes les classes s’y attablent. Alors que certaines sont plutôt modestes, d’autres disposent de chandeliers en argent et de vaisselle en porcelaine fine.
Hommes et femmes fréquentent les tavernes pour se divertir et pour socialiser. Elles deviennent aussi des lieux de discussion et d’organisation politique.